Il y a quelques mois je vous faisais un bilan de ma reprise de la course à pied. Il était évident que j’allais continuer le running une fois arrivée à Montréal. Mais cela n’a pas été aussi facile au départ, surtout avec l’arrivée de l’hiver…
Je n’ai pas pu courir de suite lorsque je suis arrivée au Canada. Il faut être honnête, j’avais d’autres choses plus importantes (voire même intéressantes) à faire.
Entre la recherche d’appartement, de garderie et les visites de la ville, mes affaires de running sont restées plusieurs semaines dans mes valises.
Mes premières courses à pied à Montréal
L’avantage des réseaux sociaux et notamment d’Instagram, c’est qu’on découvre d’autres expatriés qui vivent la même expérience que nous.
D’ailleurs, j’ai sympathisé avec Amélie, une maman blogueuse et runneuse. Et c’est avec elle que j’ai réalisé mon premier run au pays des caribous.
Elle m’a proposé d’aller courir au Parc du Mont-Royal avec elle un dimanche matin. Sans hésitation, j’ai accepté car :
1/ c’est toujours sympa de faire de nouvelles connaissances surtout quand tu débarques dans une ville où tu ne connais presque personne.
2/ c’est cool d’avoir de la compagnie quand tu cours et de pouvoir partager ta passion
3/ c’était une belle occasion de découvrir le parc et la vue sur Montréal une fois là-haut.
J’y suis retournée seule quelques temps après, profitant d’un jour d’adaptation à la garderie de Baby Panda. J’ai pu ainsi profiter des jolies couleurs d’automne.
Enfin quelques semaines après, une fois installée dans notre appartement actuel, j’ai enfilé mes baskets pour découvrir un peu le quartier. C’est clairement pas ce que je préfère de courir dans les rues. Le fait d’être près des voitures et de devoir m’arrêter aux feux ne m’a pas trop plu. J’ai regretté mes petits quais de Seine que j’avais l’habitude de longer lorsque je vivais en France.
A ce moment-là, les températures étaient encore supérieures à 0°C, mais plus pour très longtemps.
Courir en hiver
L’hiver est arrivé très tôt cette année. Mi-novembre, il neigeait déjà…
Alors il est possible de courir à l’extérieur. Pour cela, il faut bien s’équiper.
On parle souvent du système des 3 couches : tenues près du corps en général, avec des tissus techniques permettant ainsi d’évacuer la transpiration (1ère couche), de maintenir la chaleur (2ème couche) et de se protéger des intempéries type coupe-vent (3ème couche)
Pour le bas du corps un collant de running fait parfaitement l’affaire.
Côté chaussures, on nous recommande d’avoir des baskets avec des semelles crantées.
Et bien entendu, on n’oublie pas sa tuque (bonnet), ni son cache-cou et ni ses gants.
Personnellement, je n’ai pas peur du froid mais je ne me sens pas en confiance de courir sur de la neige. J’ai tellement peur de glisser et de me faire mal que j’ai opté pour le tapis de course !
C’est tout de suite moins fun, je vous l’accorde ! Moi la première, ça m’a déstabilisé car je n’avais jamais couru sur un tapis avant d’arriver à Montréal. D’une part je m’ennuie souvent (en même temps la vue sur des gens qui font de la gonflette ne m’excite pas) et d’autre part, je sens que je ne suis pas toujours au maximum de ma vitesse. Mais j’y travaille et ça commence à aller mieux.
En tout cas, courir sur un tapis me permet de continuer la course à pied, même en hiver. Je vais 2 à 3 fois par semaine à la salle de sport Econofitness. Parfois, je complète mes séances pas une session de vélo… (Un jour j’apprendrai à nager et je ferai peut-être un triathlon ahaha).
Aujourd’hui, je peux assouvir cette passion. Cela me permet en plus de garder la forme et accessoirement le moral en attendant de trouver un emploi, mais surtout de m’entraîner pour mes défis sportifs.
Mes challenges sportifs pour 2019
J’ai récemment participé aux 5km Montréal Souterrain avec Amélie.
Ce fut une belle expérience de découvrir la ville souterraine de cette façon. Mais c’était plus dur que ce que j’avais imaginé. Ce fut les 5km les plus difficile de ma vie.
En effet, il y avait énormément de marches à monter et à descendre, ce qui a cassé mon rythme de croisière habituel.
Et pour la petite anecdote, j’ai un jour glissé dans les escaliers au point d’avoir eu une énorme bosse sur le coccyx.. Depuis je ne prends plus les escaliers en courant 🙂
Enfin, Amélie m’a motivée pour participer au Demi-Marathon de Montréal de la Banque Scotia, qui se déroulera le 28 avril prochain au Parc Jean Drapeau.
J’avoue avoir hésité car cela fait longtemps que je n’ai pas couru 21km. La dernière fois c’est lorsque j’ai fait le Semi-Marathon de Paris en 2015. Ca date… Mais j’ai fini par m’inscrire car malgré tout, j’aime relever des défis et je suis curieuse de voir en combien de temps je le finirai maintenant que je cours plus vite.
Au delà d’une passion, courir a toujours été une sorte d’échappatoire. J’ai toujours dit que la course à pied me permettait de faire un peu le vide dans ma tête et de ne pas penser à grand chose. Aujourd’hui, cela me permet de ne pas trop péter les plombs car ne pas trouver du boulot commence à me miner sérieusement le moral. Grâce au running et à mes challenges sportifs, je m’ennuie moins et surtout j’ai l’impression d’avoir un but même si mon objectif premier reste de décrocher un emploi qui me plait.