Banque Scotia 21K de Montréal : quand les entraînements paient

par Nath and You

Alors qu’il y a 4 ans je participais à mon tout premier Semi-Marathon, j’avais dit à tout le monde que ce serait le dernier. Pourtant, j’ai décidé de réitérer cette expérience sportive dimanche en participant au Demi-Marathon de la Banque Scotia de Montréal. Retour sur ce challenge que j’ai réussi à relever haut la main grâce à un entrainement intensif.

Même si j’étais fière d’avoir terminé mon premier Semi-Marathon de Paris en 2015, je ne me sentais pas prête à relever à nouveau ce type de défi. Pourquoi ? Je ne vais pas vous mentir, j’ai eu des moments difficiles durant la course, des moments où je ne prenais plus de plaisir. C’est pourquoi, je me disais que plus jamais je ne ferai de course officielle au-dessus de 10km.

Ne jamais dire jamais

Je vous en parlais dans mon dernier billet dédié au running. Ma copine Amélie avec qui j’ai fait les 5km souterrains de Montréal m’a motivée en février dernier à participer avec elle en avril au Demi-Marathon de la Banque Scotia.

J’avais hésité pour les raisons citées plus haut mais aussi parce que cela faisait longtemps que je n’avais pas parcouru une telle distance.

Comme je n’avais pas encore trouvé de boulot à l’époque, j’avais du temps devant moi pour m’entraîner. Et c’était aussi pour moi un bon moyen de me challenger et d’avoir un planning en attendant de décrocher un emploi.

Lors de mon inscription, je m’étais fixée comme objectif de le terminer en 2h20, soit 10 minutes de moins que mon premier Semi-Marathon.

En effet, ma vitesse de croisière était encore en dessous des 10km/h à ce moment-là. De plus, je m’imaginais ralentir beaucoup, voire même devoir m’arrêter pour m’hydrater.

Un entraînement intensif

Pour mon premier Semi-Marathon, je ne m’étais clairement pas assez entraînée. Déjà parce que je commençais à peine à faire 10km quand j’ai décidé d’y participer. Et enfin, parce que je n’allais courir qu’une fois par semaine pendant 3 mois.

Certains diront que c’était suffisant, mais pour moi, c’était juste assez pour me prouver que je pouvais le terminer. Car c’était cela mon objectif premier : le finir, peu importe le temps que j’allais mettre.

Cette fois-ci c’était différent. Je voulais clairement me challenger moi-même. Je voulais voir de quoi j’étais capable, maintenant que je courais plus et mieux.

Pendant 3 mois, je suis allée courir 3 fois par semaine, sur un tapis de course certes, mais je me suis entraînée de manière assidue. Je faisais en moyenne 15km par session, soit 45km par semaine. Je n’ai jamais vraiment fait de fractionné mais au fil des semaines je réussissais à courir de plus en plus vite, me laissant ainsi espérer de finir le Demi-Marathon entre 2h05 et 2h10.

Mais lorsqu’on m’interrogeait sur le temps visé, je répondais toujours 2h15 maximum car j’anticipais une potentielle fatigue durant la course, des conditions météorologiques mauvaises,…etc.

Le corps : une machine

Dès le début de la course, j’ai réussi à retrouver le rythme de croisière que j’avais lors de mes entrainements sur le tapis. Il n’y avait quasiment aucun dénivelé et pas trop de vent pour m’empêcher d’avancer.

De plus, j’avais configuré mon application Nike de sorte que tous les 500m, je sois informée de mon allure afin de savoir si je ralentissais ou pas. L’idée c’était de tenter de garder une allure moyenne de 10km/h, voire plus mais pas moins.

Pendant les 15 premiers kilomètres, je me sentais bien. Je n’avais pas ressenti le besoin de m’arrêter ni de m’hydrater. J’avais un bon rythme jusqu’à ce qu’une partie du parcours se fasse sur un sol « bizarre » : moitié cailloux, moitié boue (suite à la pluie de la veille). Je crois que ce chemin s’étendait sur presque 3km, 3 longs kilomètres…

Et c’est à ce moment-là que j’ai eu l’impression d’avoir les jambes lourdes et que j’ai cru que je n’allais plus pouvoir avancer.

Finalement, je ne sais pas comment j’ai réussi à trouver la force pour continuer à courir. Je me disais qu’il ne fallait rien lâcher, que j’y étais presque. J’ai pensé à ma famille et à mes amis qui me soutenaient. Je voulais qu’ils soient fiers de moi.

Quand j’ai vu la ligne d’arrivée au loin, j’ai puisé dans mon mental pour m’aider à donner un dernier coup d’accélérateur afin d’atteindre mon objectif idéal de 2h06.

Et vous savez quoi ? Défi réussi ! En 4 ans, grâce à une pratique assidue de la course à pied et un entraînement intensif dédié, j’ai mis presque 30 min de moins que mon premier Semi-Marathon.

Ainsi, j’ai réussi à prouver que rien n’est impossible, qu’on peut réussir à dépasser ses limites et se surpasser en se donnant les moyens.

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1 commentaire

Franck COLIN 2 mai 2019 - 20 h 07 min

C’est sympa de vivre ta course de l’intérieur. Cela me rappelle la période où je m’entraînais et courais pour faire des marathons. Attention à bien récupérer et ne pas trop vite recommencer ce type d’effort. Attention à ne pas privilégier les sorties sur du sol dur car à force les problèmes d’articulation peuvent arriver… C’est por cela que je suis passé au vélo moins traumatisant pour le corps.

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