J’ai été très occupée ces deux derniers mois. Mais I come back ! Et j’ai décidé pour cette reprise de vous parler d’un nouveau challenge sportif, enfin pas si nouveau que ça car je l’ai déjà relevé il y a deux ans. Je vais participer une nouvelle fois à La Parisienne le 13 septembre prochain, mais cette fois-ci pour porter les couleurs d’EndoFrance !
Contrairement au Semi-Marathon de Paris auquel j’avais participé pour l’Institut Pasteur, je n’ai pas de défi solidaire. Autrement dit, je ne dois pas collecter des dons pour l’association afin de confirmer ma participation. Mais je vais courir pour soutenir les femmes souffrant d’endométriose et faire sortir la maladie de l’ombre.
L’endométriose, c’est quoi ?
Il y a 3 ans, j’ignorais encore ce que c’était. Et puis, une personne proche qui m’est chère m’a annoncé qu’elle était atteinte de cette maladie.
Concrètement, que se passe-t-il dans le corps ? L’endomètre est le tissu qui tapisse l’utérus. Au cours du cycle, sous le fait des hormones, il s’épaissit en vue d’une potentielle grossesse. S’il n’y a pas de fécondation, il se désagrège et saigne, ce sont les règles. Or dans certains cas, l’endomètre ne s’évacue pas pendant les règles. Ce tissu migre vers d’autres organes et provoque kystes et lésions. Ovaires, intestins ou encore vessie peuvent être lourdement touchés.
C’est une maladie gynécologique qui touche 1 femme sur 10. Elle est encore peu connue même si on commence à en parler un peu plus. Mais elle est souvent détectée bien trop tardivement. Pourtant plusieurs symptômes doivent alerter :
- douleur liée aux règles
- rapports sexuels douloureux
- problèmes de fertilité
- difficultés aux toilettes..
Le problème, c’est qu’on nous rabâche tout le temps depuis nos premières règles qu’il est normal d’avoir mal. Mais au point que cela en devienne un handicap social, empêchant parfois d’aller travailler, d’être obligée de s’allonger et de se replier sur soi-même, ce n’est pas normal ! Puis, un jour cette maladie est détectée souvent lorsque la femme rencontre des difficultés pour avoir un enfant. Malheureusement, la maladie est déjà à un stade bien avancée. Et il faut se faire opérer pour éviter que la maladie se propage, sachant qu’il y a tout de même un risque de récidive… Les opérations sont parfois très lourdes et douloureuses. Il faut en plus d’un accompagnement médical, un accompagnement psychologique pour ces femmes.
Aujourd’hui, mon amie va mieux mais ce n’est pas toujours facile : il y a des séquelles. Je me suis souvent sentie impuissante pour elle, j’en ai pleuré. Elle est une source de motivation lorsque je vais courir car je me dis à chaque fois que j’ai de la chance d’être en forme. Et là, j’ai envie de la soutenir elle et toutes les autres femmes souffrant d’endométriose ! En courant pour EndoFrance, j’espère contribuer à faire sortir de l’ombre cette saleté de maladie !